Leçon 06 : Le jour des expiations
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02 - 08 Nov 2013
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Le Yom kippour d'Esaïe |
Jeudi 07 Nov.
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Dans Es 6.1-6, Ésaïe voit en vision le roi céleste sur un trône très élevé dans le temple. Cette vision présente une scène du jugement où Dieu vient pour juger (Es 5.16). Ésaïe contemple le vrai roi, identifie dans lévangile de Jean comme étant Jésus-Christ (Jn 12.41).
Même si Ésaïe était le prophète de Dieu et appelait les hommes à la repentance, il avait conscience quen sa présence, il était condamné. Devant la sainteté et la gloire de Dieu, Ésaïe percevait son péché et limpureté de son peuple. La sainteté et le péché sont incompatibles. Comme Ésaïe, nous devons tous réaliser qu'il est impossible dêtre jugés par Dieu en comptant sur nous-mêmes. Notre seule espérance repose en lexistence d'un substitut.
Quels parallèles peut-on faire avec le jour des expiations dans Es 6.1-6?
L'association entre un temple rempli de fumée, un autel, un jugement, lexpiation pour le péché et limpureté évoque avec force le jour des expiations. Ésaïe expérimentait, semble-t-il, un jour des expiations personnel.
Jouant le rôle de prêtre, un séraphin (littéralement: « celui qui brûle ») a pris un morceau de braise sur lautel, ce qui présuppose lexistence dune offrande, pour purifier le péché du prophète. Cest là une image appropriée de purification du péché, purification rendue possible par le sacrifice de Jésus et son ministère de médiation sacerdotal. Ésaïe a compris quil sagissait dun rituel de purification et sest tenu immobile quand la braise a touché ses lèvres. Ainsi, sa faute a été « enlevée » et son péché « expié » (Es 6.7). La voix du verset 7 indique que le pardon a été accordé par celui qui était assis sur le trône. Le juge est aussi le sauveur.
Luvre purificatrice de Dieu fait évoluer nos paroles, de: « Quel malheur pour moi! » a: « je suis là, envoie-moi ». Comprendre luvre céleste qui saccomplit le jour des expiations incite à la proclamation, parce quune prise de conscience authentique donne assurance et confiance. Nous savons en effet quau jugement, nous aurons un substitut, Jésus-Christ, dont la justice seule (symbolisée par le sang) nous permettra de nous tenir devant Dieu sans crainte de la condamnation (Rm 8.1). La gratitude suscite un esprit missionnaire. Le pécheur acquitté est le meilleur ambassadeur de Dieu (2 Co 5.18-20,), parce qu'il sait de quoi Dieu la délivré.