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Leçon 05 : Expiation
26 Oct - 1er Nov 2013
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Le transfert du péché Mardi 29 Oct.

« Le péché de Juda est écrit avec un stylet de fer, avec une pointe de diamant; il est gravé sur la tablette de leur cœur, sur les cornes de leurs autels. » (Jr 17.1)

Après l'imposition des mains et la mort de l’animal, l’activité rituelle suivante concernant l’offrande était la manipulation du sang. Le prêtre appliquait le sang sacrificiel sur les cornes de l’autel. Comme du sang était impliqué, cet aspect du rituel avait trait à l’expiation (Lv 17.11). Si le pécheur était un homme du peuple ou un dirigeant, le sang était appliqué sur l’autel des holocaustes (Lv 4.25, 30) ; si le grand prêtre ou la congrégation entière avait péché, le sang était appliqué sur l’autel qui se trouvait à l’intérieur, l’autel de l’encens (Lv 4.7,18).

Que signifiait le fait de répandre du sang sur les cornes de l’autel? Les cornes étaient ce qu’il y avait de plus élevé dans l’autel et symbolisaient peut-être la dimension verticale du salut. Le sang était apporté devant Dieu, en sa présence.

Le texte de Jr 17.1 est particulièrement important pour comprendre ce qui se passait: le péché de Juda était gravé « sur la tablette de leur cœur, sur les cornes de leurs autels ». Même si ce texte se réfère aux autels des cultes idolâtres, le principe reste le même: l’autel reflétait la condition morale du peuple. Le sang transférait la culpabilité du péché; répandu sur les cornes de l'autel, il transférait le péché du pécheur au sanctuaire, vérité d’une importance capitale pour comprendre le plan du salut comme le révélait le service du sanctuaire terrestre. C’est ainsi qu’était symbolisée l’œuvre du Christ au ciel en notre faveur.

Du fait que le sang était porteur du péché, il souillait le sanctuaire. On trouve un exemple de ce type de souillure lorsque le sang de l’offrande de purification tombait accidentellement sur un vêtement. Celui-ci devait donc être nettoyé et pas n’importe où, mais uniquement dans « un lieu sacré » (Lv 6.20).

Finalement, le fait de brûler la graisse sur l’autel indiquait que tout ce qui concernait l’offrande de purification appartenait à Dieu (Lv 3.16).

Grâce à la mort de Jésus, symbolisée par ces sacrifices, notre péché a été enlevé, placé sur lui et transféré au sanctuaire céleste. Cette notion est au du plan du salut.

En quoi le service du sanctuaire nous aide-t-il à saisir que nous sommes totalement dépendants de Dieu pour le pardon de nos péchés? Quel réconfort cette vérité vous communique-t-elle? Dans le même temps, quelles responsabilités entraîne-t-elle? Voir 1 P 1.22.

 

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