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Le Saint-Esprit a joué un rôle de premier plan dans tous les aspects de la vie de Jésus. « Conçu [...] de l'Esprit saint » et ayant reçu « une onction d’Esprit saint et de puissance » à son baptême — début de son ministère (Mt 1,20; 3.16, 17; Ac 10,34-38), toute sa vie, le Christ a obéi à la volonté du Père (Jn 8.29; He 10.7).

Lisez Ph 2.5-8. Quels aspects d’une vie remplie de l’Esprit apparaissent dans cette description de Jésus?

Celui « qui était vraiment divin » ou « de condition divine » (BJ) « s’est vidé de lui-même » (comme le spécifie le texte original grec du Nouveau Testament) ou « s’est dépouillé lui-même » (Segond révisée à la Colombe) de ses privilèges et de ses prérogatives en tant qu’égal de Dieu, devenant alors « esclave » ou « serviteur » (La Bible du Semeur).

Jésus était un serviteur de la volonté du Père. "Il s’est humilié lui-même en devenant obéissant jusqu’à la mort, la mort sur la croix". (Ph 2.8, Segond révisée à la Colombe) Jésus nous donne un exemple d’une vie authentique remplie de l’Esprit. C’est une vie d’obéissance assumée et d’humble soumission à la volonté du Père, une vie de prière consacrée au service et au ministère, brûlante du désir passionné de sauver les hommes pour le royaume du Père.

L’apôtre Paul déclarait que les croyants du Nouveau Testament, remplis de l’Esprit, avaient « reçu la grâce et l’apostolat pour amener, en son nom, à l’obéissance de la foi toutes les nations » (Rm 1.5, Segond révisée à la Colombe). Au contraire, « par ambition personnelle, les païens sont réfractaires à la vérité et se laissent persuader par l’injustice », à eux « Colère et fureur » (Rm 2.8).

Dans Rm 6.15-23, Paul fait appel à deux expressions contradictoires, « esclaves du péché » et « esclaves de la justice ». Dans Rm 8.12-17, il oppose « un esprit d’esclavage » à « un Esprit d’adoption filiale ». Que révèle sur le sens de ces termes notre expérience personnelle avec le Seigneur, avec la foi, avec le combat contre le péché, et le fait d’être agréé de Dieu?