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Cf. Ap 3.20 et Ct 5.2-5. Quelles similitudes trouvez-vous entre ces deux passages. Que révèlent-ils sur l’amour de Dieu?

Le repas du soir, au Proche Orient, était — et est toujours — extrêmement important. Quand le travail de la journée était terminé et que les hommes revenaient des champs pour le repas du soir, la famille tout entière se réunissait autour de la table. Dans la plupart des cas, la famille élargie était également présente. Grands-pères et grands-mères, frères et sœurs, oncles et tantes, neveux et cousins, adultes et enfants étaient souvent présents. Au cours de cette grande réunion, après le dur labeur de la journée, on racontait des histoires, on partageait des expériences et on donnait des conseils. C’était un moment de communion familiale chaleureux et intime. Jésus aspire à avoir avec nous une communion semblable.

La promesse du Christ, dans Ap 3.21, révèle-t-elle sa profonde aspiration pour chacun de nous?

Le livre de l’Apocalypse mentionne quarante fois le trône de Dieu, plus que tout autre livre de la Bible. C’est devant ce trône que nous nous joindrons au chœur céleste pour proclamer joyeusement: « L’agneau qui a été immolé est digne de recevoir puissance, richesse, sagesse, force, honneur, gloire et bénédiction » (Ap 5.12). Il promet qu’il nous sera possible de participer à cette grande scène festive lorsque la grande tragédie du péché aura pris fin.

Le Christ veut secouer l’indifférence de son peuple de la fin des temps. Son amour a prévu l’éternité pour nous. Un sang royal coule dans nos veines. Nous sommes les filles et les fils du Roi de l’univers. Nous avons la possibilité de régner avec lui sur son trône pour toujours. L’amour infini de Jésus, telle est la grande motivation qui devrait nous réveiller de notre sommeil spirituel. En effet, il aspire à passer l’éternité avec nous. Si cela ne nous tire pas de notre torpeur spirituelle, si cela ne nous fait pas tomber à genoux et souhaiter un réveil, qu'est-ce qui nous y poussera?

Le Christ aspire à être en communion avec nous. Avec quelle intensité souhaitons-nous être en communion avec lui ? La réponse est simple. Combien de temps passons-nous à prier et à entrer en relation avec le Seigneur? Qu’indique notre réponse sur nous-mêmes et peut-être sur notre degré de tiédeur?